Grossesse égale « zéro alcool » : tel est le message martelé par la nouvelle campagne d’information nationale lancée, de septembre à fin novembre 2016, par Santé publique France et la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca).
Avec l’alcool, il n’existe pas de quantité sans risque pour le foetus
« L’alcool est particulièrement toxique pour le foetus, pouvant entraîner diverses complications (retard de croissance, atteintes du système nerveux central, malformations…), dont le syndrome d’alcoolisation foetale est la forme la plus grave », mettent en garde les experts de Santé publique France. Dans la mesure où l’alcool bu par la mère passe dans le sang du foetus, le taux d’alcool dans le sang du foetus est le même que celui de sa mère. Le foetus est tellement vulnérable qu’il n’existe pas de seuil en dessous duquel la consommation d’alcool pendant la grossesse serait sans risque pour l’enfant à naître. D’où la seule recommandation envisageable : « zéro alcool pendant la grossesse ! »
Comment se faire aider en cas de difficulté ?
Dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives, un service a été mis en place via Alcool Info service.fr (0980 980 930), auprès duquel il est possible de trouver les réponses aux questions que se posent les futures mamans et de bénéficier 7j/7 du soutien d’un professionnel expérimenté.
Sur le site internet, il existe notamment des vidéos pédagogiques illustrant de manière simple les recommandations et les aides concrètes en cas de difficultés. Il est conseillé à une femme enceinte qui n’arrive pas à arrêter de boire d’informer le personnel soignant qui suit la grossesse afin de bénéficier d’une prise en charge adaptée. Elle sera encouragée à prendre contact avec l’une des équipes composées de spécialistes ayant une grande expérience dans l’accompagnement des femmes enceintes en difficulté avec l’alcool.