
« Le confinement s’est achevé le 11 mai. Bien que des restrictions soient encore en vigueur, nous avons retrouvé une marge de liberté qui nous manquait cruellement… mais nous sortons en étant encore confinés dans nos têtes« , constate Sophie Marinopoulos (psychologue, psychanalyste, spécialisée dans les questions de l’enfance et de la famille). « Nous ne sommes donc pas libres. Nous devons vivre une transformation psychique pour nous défaire des angoisses, de l’oppression, de la méfiance des autres que la pandémie a générées.«
Pensé pendant le confinement, le livre de Sophie Marinopoulos est une réflexion au fil de l’eau sur les conséquences psychologiques de cette épreuve pour les familles. Construit en trois parties indépendantes, diffusées au fur et à mesure de leur rédaction, Un virus à deux têtes s’emploie à repenser la crise sous l’angle des répercussions sur le vivre-ensemble.